Les déplacements de campagne se succèdent sans interruption.
Hier, j’ai rencontré à Grenoble les ouvriers de Caterpillar confrontés à un plan social de 600 licenciements pour une entreprise qui a fait 3 milliards 500 millions de bénéfices en 2008.
Une fois de plus une multinationale décide de délocaliser. Une fois de plus les autorités sont impuissantes. Une fois de plus les syndicalistes traitent les hommes politiques de simples pions.
C’est pourquoi aujourd’hui, à l’Assemblée Nationale, j’avais décidé, bénéficiant d’une question d’actualité d’interroger le gouvernement sur les causes des délocalisations et l’urgente obligation d’un protectionnisme raisonné. En effet, c’est la seule solution pour compenser le décalage de conditions sociales et environnementales qui entraîne obligatoirement les entreprises à fuir l’Europe.
Mais, une fois de plus, les Députés non-inscrits ont été méprisés par le Président de l’Assemblée qui, comme toujours, place leur question en dernière position de passage, afin que nous nous exprimions devant un hémicycle à moitié vide quand la télévision est partie.
NDA
J’ai donc refusé de poser ma question et j’ai dit clairement au Président de l’Assemblée Nationale combien son attitude était incorrecte. Nous sommes tous des Députés de la Nation et nous n’avons pas à subir ce mépris du régime des partis.
Il est en effet inacceptable que les Députés non-inscrits ne bénéficient même pas d’un temps de parole proportionnel à leur nombre et qu’ils soient toujours obligés de batailler pour être respectés.
Le Président de l’Assemblée Nationale devrait être le Président de tous les Députés et non pas celui de l’UMP !